Il arrive fréquemment que de nouveaux produits connaissent l’échec. En effet, 90 % des produits introduits ne survivent même pas les trois premières années. Mais les risques peuvent être fortement réduits, et surtout celui associé au droit d’existence de votre idée. Vous évitez ce risque grâce à la validation, à l’étude et à l’optimalisation. C’est ici que la validation du concept, ou une étude de faisabilité ont toute leur raison d’être.
Proof of concept
Une validation du concept (proof of concept) est une méthode permettant de démontrer par exemple si une idée, une technologie ou une fonctionnalité est réalisable et s’intègre au monde réel des consommateurs visés. En d’autres termes, votre concept a-t-il une quelconque chance d’être réellement utilisé dès qu’il sera introduit sur le marché ? Avec une validation du concept, vous pouvez également identifier les problèmes techniques potentiels et obtenir des informations utiles pour l’établissement de votre projet commercial.
Grâce à cette méthode, les idées sont un peu mieux orientées et atteignent des investisseurs potentiels plus rapidement convaincus de vos chances de réussite.
Prototype ou le produit minimum viable (PMV)
Si la nouvelle idée concerne un produit concret, il est possible de le tester en créant un prototype ou un « produit minimum viable » (MVP en anglais). Veillez à ce que cette première version utile conceptuelle de votre produit visé dispose du minimum de fonctionnalité nécessaire pour pouvoir être lancé sur le marché. Mettez donc l’accent sur les besoins essentiels de votre client, et traduisez-les en une série de fonctionnalités importantes et fonctionnant bien. Laissez tous les extras de côté. En présentant votre produit, encore en phase embryonnaire, au stade précoce sur le marché et en impliquant dès le début les utilisateurs, vous générez un feed-back rapide de vos clients, qui peut mener à l’amélioration du concept définitif.
Cela fonctionne ? Alors, vous poursuivez le développement. Cela ne fonctionne pas ? Alors, vous recommencez ou vous mettez simplement fin au projet, sans avoir investi trop d’argent et d’énergie.
La création d’un site web simple est par exemple une approche très utilisée. Le produit est décrit en quelques phrases, et les intéressés peuvent s’inscrire pour participer à un essai exclusif ou projet pilote. Entre-temps, vous twittez et bloguez à propos du produit (encore inexistant), et vous dévoilez de temps en temps des éléments du concept. En variant le texte présent sur le mini-site, vous pouvez déjà apprendre quels sont les besoins de l’utilisateur. Et avec le fichier e-mail que vous établissez, vous pouvez créer une communauté de testeurs loyaux.
La création d’un panel de clients ou d’une enquête en ligne fonctionne également très bien. Une autre option est de présenter des hypothèses ou des choix par Facebook ou Twitter.
En outre, de nos jours, en ayant recours au prototypage et à la fabrication rapides, il est techniquement de plus en plus facile et moins cher d’élaborer un produit à petite échelle. Dans différentes villes, des FabLabs peuvent vous aider en la matière.
Même un service peut faire l’objet d’un prototype. Un story-board, un jeu de rôle, une simulation, une mock-up (maquette), un exemple d’utilisateur sont autant d’options permettant d’établir le prototype d’un service ou d’un concept.
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