Vous êtes chercheur.se d’emploi et vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat ? Sachez qu’en tant que chercheur.se d’emploi, vous pouvez bénéficier de différents mécanismes et aides pour vous aider à vous lancer et ainsi maximiser vos chances de réussite.
Cette page recense l’ensemble des aides qui vous permettront de vous former, de vous faire accompagner et de vous aider financièrement lors du lancement de votre projet.
Téléchargez également notre brochure « De chercheur.se d’emploi à entrepreneur.e » (PDF). Vous y retrouverez toute l’information disponible sur cette page mais aussi des témoignages inspirants d’anciens chercheur.se.s d’emploi qui se sont lancé.e.s, comme vous !
Se former et se préparer
Avant de se lancer, quoi de plus normal que de vouloir mettre à profit son temps disponible afin d’acquérir de nouvelles compétences et/ou préparer votre projet entrepreneurial. Mais comment se former et préparer son projet lorsqu’on doit répondre à des obligations de recherche active d’un emploi ?
La dispense de disponibilité pour se former
La conception d’un projet entrepreneurial nécessite parfois d’acquérir de nouvelles compétences utiles pour la gestion d’une entreprise (marketing et communication, aspects commerciaux, numériques, finances, langues étrangères…), ou pour exercer un nouveau métier dans le cadre d’une reconversion professionnelle.
En tant que chercheur.se d’emploi, vous avez la possibilité de demander une dispense de disponibilité qui vous libère, le temps de votre formation, de vos obligations de recherche active d’un emploi. Vous pouvez ainsi suivre une formation en alternance, un stage (grâce à la convention d’immersion professionnelle), ou même des études.
Pensez à toujours introduire vos demandes de dispense avant le début de votre formation, stage ou études.
Plus d’infos ?
👉 Retrouvez l’ensemble des organismes de formation éligibles et les démarches à effectuer sur la page dédiée d’Actiris.
La dispense de disponibilité pour se préparer
Avant de vous lancer, vous pouvez également prendre le temps de préparer votre projet pendant une période de 6 mois maximum, tout en continuant à bénéficier de vos allocations de chômage. Il peut s’agit d’étude de faisabilité du projet, d’aménagements de locaux, de formalités administratives,…
Quelles sont les formalités que vous devez accomplir au début de la préparation ?
Vous devez préalablement faire une déclaration écrite de la préparation au bureau du chômage au moyen d’un formulaire disponible sur le site de l’ONEM ou auprès de votre organisme de paiement. Pendant cette période préparatoire, vous devez rester inscrit.e comme demandeur.se d’emploi et rester en possession d’une carte de contrôle que vous devez compléter suivant les directives qui y sont mentionnées.
Plus d’infos ?
👉 Consultez la page dédiée sur le site de l’ONEM
Se faire accompagner
Lorsqu’on souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat, se faire accompagner, c’est la clé de la réussite !
Bruxelles foisonne d’organismes gratuits et compétents. Une série d’entre eux sont spécialisés dans l’accompagnement des (futur.e.s) entrepreneur.e.s qui ont le statut de chercheur.se.s d’emploi. Soutenus par les pouvoirs publics pour cette mission, ils vous proposent des programmes réellement adaptés à vos besoins et un accompagnement gratuit.
Ils peuvent vous offrir les services suivants :
- Vous assister sur l’élaboration de votre plan financier et votre business plan
- Vous aider à trouver les financements nécessaires
- Vous accompagner dans les démarches administratives
Choisissez la structure la plus proche de chez vous, où selon sa spécialité.
- Centre Dansaert (Guichet d’Économie Locale de Bruxelles-Villes)
- Credal – spécialisé dans l’accompagnement des femmes
- Euclides (Guichet d’Économie Locale de Anderlecht)
- Guichet d’Économie Locale de Molenbeek
- Guichet d’Économie Locale de Schaerbeek
- ILES asbl - spécialisé dans les projets culturels et créatifs
- JobYourself
- Microstart
- Village Partenaire (Guichet d’Économie Locale de Saint-Gilles) - spécialisé dans les projets durables
Pour connaître leurs services et leur fonctionnement, inscrivez-vous à l’une de leurs séances d’information via leurs sites internet.
Se lancer
Avant de vous lancer en tant qu’indépendant.e à titre principal et de perdre ainsi vos allocations de chômage, différentes options s’offrent aux chercheur.se.s d’emploi pour démarrer leur activité en limitant les risques.
Nous vous aidons ici à y voir plus clair sur leurs différences, leurs implications sur votre statut et vos allocations et les (in)compatibilités entre elles.
L’ensemble de ces formules font également l’objet d’une séance d’information intitulée « Coopératives, tremplin, prime indépendant : quelle formule pour limiter les risques ». Visionnez le replay ici.
Récapitulatif des aides au lancement pour les chercheur.se.s d’emploi
Coopérative d’activités | Plan tremplin | Prime indépendant | Entreprises partagées | Erasmus for Young Entrepreneurs | |
Durée | 18 mois maximum | 12 mois maximum | 6 mois maximum | Illimitée | 6 mois maximum |
Statut | Chercheur.se d’emploi | Chercheur.se d’emploi + indépendant.e à titre complémentaire | Indépendant.e à titre principal | Chercheur.se d’emploi | Chercheur.se d’emploi |
Allocations |
OUI Dégressivité gelée au 2ème palier |
OUI Pas de gel de la dégressivité |
NON | OUI pour les jours sans prestations comme indépendant | OUI |
Cotisations sociales |
NON Pas de cotisations pendant la phase de test |
OUI Minimum 96,8€/trimestre (année 2023) |
OUI Minimum 875€/trimestre (année 2023) |
Prises en charge par l’entreprise partagée | NON |
Accompagnement | Inclus | Non inclus mais fortement conseillé | Inclus | Inclus selon l’entreprise partagée | Inclus |
1. LA coopérative d’activités (JobYourself)
Les coopératives d’activités permettent aux chercheur.se.s d’emploi (en priorité) de tester leur activité sans prendre directement un statut d’entrepreneur.
Vous allez pouvoir produire et facturer comme un.e véritable indépendant.e mais sous la protection de la coopérative d’activité. Au bout de 18 mois (maximum) de test, vous avez le recul nécessaire pour choisir de vous lancer dans l’entrepreneuriat avec le statut de votre choix ou de rester chercheur.se d’emploi.
Si vous en avez besoin, elles vous accompagnent aussi dans un premier temps pour préparer le démarrage de votre entreprise (voir section « Se faire accompagner »).
Votre statut
Vous restez chercheur.se d’emploi, vous n’avez pas le statut d’indépendant.e. Vous facturez via le numéro TVA de la coopérative d’activités.
Vos allocations de chômage et vos obligations
Vous continuez de percevoir vos allocations pendant tout le test avec un gel de la dégressivité à période 2 (phase 2A). Vous ne retournez pas à cette phase si vous l’avez dépassée.
Vous pouvez également bénéficier d’une dispense de disponibilité sur le marché de l’emploi durant la phase de test et ainsi vous consacrer à 100% à votre projet.
Les revenus de votre activité
Les revenus de votre activité pourront rembourser vos frais professionnels, mais vous ne pourrez pas toucher directement l’entièreté de vos fonds propres pour vous rémunérer (au-delà d’un plafond fixé par l’ONEM). Vous aurez néanmoins la possibilité de récupérer vos fonds à la fin de la phase de test.
La gestion administrative et la comptabilité sont gérées par la coopérative d’activités. En contrepartie de cet encadrement, vous avez une participation coopérative de 10% de votre marge brute.
Votre accompagnement
En fonction de vos besoins et de l’état d’avancement de votre projet, vous bénéficiez d’une première phase d’accompagnement principalement collectif. Après cette phase de préparation, ou si vous êtes tout de suite prêt.e à facturer, vous entrez dans la phase de test qui s’étale sur une période de maximum 18 mois. Durant cette phase, vous facturez via le numéro de TVA de la coopérative d’activités et restez accompagné.e durant tout le processus.
l’accès à la profession
Si l’accès à la profession est nécessaire pour votre activité, vous devrez l’obtenir avant la phase de test.
Quelle coopérative d’activités choisir ?
Bruxelles compte deux coopératives d’activités regroupées chez JobYourself :
- JobYourself est une coopérative d’activités généraliste.
- Baticrea est une sous-section de JobYourself qui s’adresse aux porteur.se.s de projets dans les secteurs de la construction, de l’artisanat et des métiers verts.
A noter que certains projets ou secteurs d’activités sont exclus (professions libérales, , transport de personnes,…).
Attention : une distinction doit être faite entre les coopératives d’activité qui vous permet de tester votre activité et les coopératives d’emploi (Rcoop, DiES,…) qui vous permet d’exercer votre activité de manière autonome mais en tant que salarié.e de la coopérative.
Les coopératives d’activités, est-ce pour vous ?
👍 Certainement, si :
- Vous souhaitez préparer votre projet de manière encadrée et dans une dynamique collective.
- Vous voulez prendre le temps de tester la viabilité économique de votre projet mais aussi votre adéquation avec celui-ci avant de vous lancer.
- Vous souhaitez vous libérer dans un premier temps des démarches administratives et des aspects comptables pour vous concentrer sur votre projet.
- Vous pouvez vous permettre de continuer à vivre un certain temps de vos allocations de chômage sans toucher directement les revenus générés par votre activités (jusqu’à la fin de la phase test).
👎 Sans doute pas, si :
- Vous désirez toucher l’entièreté des revenus de votre activités sans délai et sans impact sur vos allocations de chômage.
- Vous êtes inscrit.e en tant que chercheur.se d’emploi mais ne touchez pas d’allocations de chômage.
- Votre activité nécessite de trop gros investissements ou risques financiers (bail commercial, gros équipements de production…).
- Vous êtes de nature autonome et ne tenez pas à ce que l’on interfère dans le développement de votre projet.
✊ Les incompatibilités
Votre situation est incompatible avec la coopérative d’activité, si :
- Vous bénéficiez, ou avez bénéficié de la prime indépendant
- Vous êtes déjà accompagné.e par une autre coopérative d’activité (en Flandre ou en Wallonie).
- Si vous bénéficiez actuellement du plan tremplin. Dans quel cas, vous devrez renoncer à votre statut d’indépendant complémentaire pour entrer dans la coopérative.
Plus d’infos ?
👉 Consultez les siteweb de JobYourself et JobYourself Baticrea.
2. Le Plan Tremplin indépendant
Le Plan Tremplin est la possibilité pour un.e chercheur.se d’emploi de lancer (ou de continuer) une activité indépendante à titre complémentaire tout gardant son statut de chercheur.se d’emploi et ses allocations de chômage.
Il nécessite un accord préalable de l’ONEM via des démarches à effectuer auprès de son organisme de paiement.
Votre statut
Vous restez chercheur.se d’emploi à titre principal et devenez indépendant.e à titre complémentaire pour une période de 12 mois maximum.
Vos allocations de chômage et vos obligations
Vous conservez vos allocations de chômage tout en démarrant votre activité. Vous devez cependant rester disponible sur le marché de l’emploi, répondre aux convocations et garder trace de vos activités.
Les revenus de votre activité
Vous facturez avec votre numéro de TVA et percevez directement les revenus de votre activité. Il y a cependant un plafond de revenu au-delà duquel vous devrez rembourser tout ou une partie des allocations reçues. De même, les cotisations sociales que vous payez sont des cotisations provisoires, elles seront régularisées en fonction de vos revenus.
Vous devrez donc, dans un second temps, rembourser les dépassements de revenus et vos cotisations seront recalculées. Il est donc impératif de tenir vos comptes à jour (et au besoin, de vous faire accompagner) et de mettre de côté tout ce qui devra éventuellement être remboursé afin d’éviter les mauvaises surprises !
Votre accompagnement
Vous n’avez aucune obligation de vous faire suivre par un organisme d’accompagnement pour activer le plan tremplin mais un accompagnement sur-mesure est fortement conseillé, surtout au démarrage de votre activité (voir Section « Se faire accompagner »). N’hésitez pas à aller vers l’un de ces organismes, ils vous aideront à limiter les risques et vous aideront dans la préparation de votre projet.
l’accès à la profession
Vous devez avoir l’accès à la profession si votre activité le requiert.
Le tremplin indépendant, est-ce pour vous ?
👍 Certainement, si :
- Vous souhaitez prendre le temps de tester votre activité et de trouver votre clientèle avant de vous lancer en activité principale
- Vous pouvez vous permettre de toucher de faibles revenus de votre activité (couplés à vos allocations de chômage)
- Vous avez potentiellement des frais professionnels élevés, ce qui vous permet de faire baiser votre revenu net (et d’éviter de devoir rembourser en tout ou en partie vos allocations de chômage)
- Vous êtes autonome et pro-actif.ve dans votre projet, vous n’avez pas nécessairement besoin d’être encadrée
- Vous savez tenir vos comptes et maitrisez les conséquences que votre activité indépendante peut avoir sur le montant de vos allocations de chômage, vos cotisations sociales et vos impôts.
👎 Sans doute pas, si :
- Vous projetez de faire un chiffre d’affaire important avec peu de frais professionnels
- Votre activité ne vous permet pas de répondre aux obligations de disponibilité sur le marché de l’emploi (horaires d’ouvertures trop contraignants par exemple)
- Vous souhaitez exercer votre activité dans un secteur artistique
- Vous n’avez qu’un seul client, avec potentiellement un lien de subordination. Dans quel cas vous pourriez être considéré comme « faux-indépendant »
✊ Les incompatibilités
Votre situation est incompatible avec le plan tremplin, si :
- Vous bénéficiez, ou avez bénéficié de la prime indépendant
- Vous êtes déjà accompagné.e par une coopérative d’activité
- Si vous avez déjà bénéficié du plan tremplin il y a moins de 6 ans
- Si vous avez déjà exercé cette activité en tant qu’indépendant à titre principal il y a moins de 6 ans.
Plus d’infos ?
👉 Pour en savoir plus sur le Plan Tremplin, rendez-vous sur le site de l’ONEM.
3. La prime indépendant
La prime indépendant est une aide financière octroyée par Actiris aux chercheur.ses.s d’emploi qui leur permet de bénéficier d’un soutien financier pendant une période de 6 mois maximum lorsqu’ils se lancent comme indépendant.e à titre principal.
Votre statut
Vous quittez votre statut de chercheur.se d’emploi et devenez indépendant.e à titre principal. Vous ne touchez donc plus vos allocations de chômage mais bénéficiez d’une prime pour vous aider les premiers mois de votre activité.
Les revenus de votre activité
Vous facturez via votre propre numéro de TVA et bénéficiez d’une prime allant jusqu’à 4000 € (pour l’année 2023) versée en 6 tranches mensuelles successives.
Vous pouvez utiliser cet argent comme vous le souhaitez. En cas d’arrêt au cours des 6 premiers mois, vous ne toucherez pas les tranches restantes encore non délivrées.
La prime est considérée comme un revenu, c’est-à-dire qu’elle sera prise en compte dans le calcul de vos cotisations sociales et de l’impôt des personnes physiques.
Votre accompagnement
La première étape consiste à rencontrer, avant même de prendre le statut d’indépendant.e, une structure d’accompagnement qui analysera votre projet. S’il est jugé viable, elle vous délivrera un document qui vous permettra d’entamer les démarches pour passer indépendant.e et d’introduire la demande de prime. Votre accompagnement se prolongera sur toute la durée de versement de la prime.
Ces organismes agréés sont les 5 Guichets d’Économie Locale, Credal, Iles asbl, Microstart et JobYourself. Ces organismes sont listés dans la section « Se faire accompagner ».
Il est important de suivre scrupuleusement les différentes étapes utiles avant de prendre votre statut indépendant, sans quoi la prime ne vous sera pas octroyée. De même, les délais de procédure peuvent prendre du temps, anticipez-les !
l’accès à la profession
Vous devez avoir l’accès à la profession si votre activité le requiert.
La prime indépendant, est- ce pour vous ?
👍 Certainement, si :
- Vous avez bien préparé votre projet, vous connaissez votre marché et votre clientèle
- Vous êtes confiant.e quant à la rentabilité de votre projet
- Vous ne rentrez pas dans les conditions du plan tremplin ou des coopératives d’activité
👎 Sans doute pas, si :
- Vous voulez tester la viabilité économique de votre projet mais aussi votre adéquation avec celui-ci avant de vous lancer.
- Vous ne vous sentez pas à l’aise de combiner le démarrage de votre nouvelle activité avec les obligations administratives et comptables qu’elle exige
✊ Les incompatibilités
Votre situation est incompatible avec la prime indépendant, si :
- Vous êtes déjà engagé.e dans la phase test d’une coopérative d’activité
- Vous avez bénéficié de la prime indépendant il y a moins de 2 ans
- Vous avez bénéficié du Plan Tremplin il y a moins de 2 ans
- Vous avez exercé une activité indépendante à titre principal il y a moins de 2 ans
Plus d’infos ?
👉 Consultez la page dédiée à la prime indépendant sur le site d’Actiris.
4. Les entreprises partagées ou de payrolling (Smart et Tentoo, Amplo, Merveille+interim)
Les entreprises partagées ou de payrolling vous permettent de facturer vos services par leur entremise tout en conservant vos allocations de chômage entre vos prestations. Cela vous permet de tester la rentabilité de votre activité avant de prendre un statut indépendant.
Votre statut
Vous restez chercheur.se d’emploi. Vous passerez des contrats ponctuels en CDD avec l’entreprise partagée grâce auxquels vous pourrez effectuer des prestations de service ou des ventes dans un cadre légal et sécurisant.
Vos allocations de chômage et vos obligations
Vous ne percerez pas vos allocations de chômage pour les jours où vous effectuez des prestations, mais bien entre deux contrats.
Les revenus de votre activité
La gestion administrative (cotisations, TVA,…) est prise en charge par l’entreprise partagée, vous percevez donc directement un revenu net de vos prestations. En contrepartie, elles prélèvent un pourcentage sur ces prestations.
Votre accompagnement
Vous n’avez aucune obligation de vous faire suivre par un organisme d’accompagnement agréé pour facturer via une entreprise partagée mais un accompagnement reste toujours fortement conseillé. L’entreprise partagée dispose également de programmes d’accompagnement en individuel et en collectif et de formations.
l’accès à la profession
Si un accès à la profession est requis pour votre activité, et si cette activité est acceptée par l’entreprise partagée, vous devrez en prouver son obtention.
Les entreprises partagées, est-ce pour vous ?
👍 Certainement, si :
- Vous souhaitez démarrer doucement en testant ponctuellement et/ou de manière irrégulière des prestations
- Vous ne souhaitez pas vous soucier de la gestion administrative ou comptable de votre activité
- Vous souhaitez mettre en place une solution rapide pour pouvoir facturer tout en gardant vos allocations de chômage pour les jours où vous ne prestez pas.
👎 Non, si :
- Vous souhaitez effectuer des prestations régulières et fréquentes
- Vous ne souhaitez pas déléguer la gestion administrative et comptable de votre activité
- Vous souhaitez tester votre activité tout en conservant 100% de vos allocations de chômage
Quelle entreprise partagée choisir ?
Choisissez l’entreprise partagée située nous loin de chez vous et/ou selon votre secteur d’activité.
- Smart s’adresse à tous les métiers à quelques exceptions près comme les activités protégées par un ordre (avocat, médecin, …) ou certains métiers du bâtiment.
- Tentoo s’adresse également à tous les métiers (avec exceptions)
- Amplo est un Bureau social pour artistes (BSA)
- Merveille + interim est spécialisée en prestations artistiques, l’audio-visuel et la communication, mais aussi ouverte à tous les secteurs d'activités.
5. Erasmus for Young Entrepreneurs (EYE)
Erasmus for Young Entrepreneurs (EYE) est relativement différent des autres alternatives proposées dans cet article car il ne vous permet pas directement d’exercer votre activité. Il s’agit plutôt d’une aide pour vous préparer au métier d’entrepreneur et approfondir la préparation de votre projet.
C’est un programme d’échanges transfrontaliers qui offre aux chercheur.se.s d’emploi (notamment) la possibilité de se former, pendant 1 à 6 mois, auprès d’entrepreneur.e.s chevronné.e.s dirigeant de petites entreprises dans différents pays participants.
Vous touchez un soutien financier mensuel entre 550€ et 1100€ (en fonction de la destination choisie) octroyé par la Commission européenne. Ce soutien financier est cumulable avec les allocations de chômage.
Erasmus for Young Entrepreneurs , est-ce pour vous ?
👍 Certainement, si :
- Vous souhaitez vous familiariser avec le métier d’entrepreneur et développer de nouvelles compétences avant de vous lancer
- Vous souhaitez découvrir un nouveau pays, un nouveau marché et créer des contacts internationaux
- Vous avez la possibilité de planifier ce projet à l’avance, les démarches nécessitant un certain délai.
👎 Non, si :
- Vous cherchez une aide pour vous lancer plutôt que pour vous préparer.
- Vous souhaitez lancer rapidement votre projet dans passer par une étape d’observation et d’apprentissage.
Plus d’infos ?
👉 Consultez la page dédiée à l’Erasmus for Young Entrepreneurs sur le site de hub.brussels.
Et si mon activité ne fonctionne pas ?
Si vous vous lancez en tant que chercheur.se d’emploi dans une activité indépendante à titre principal, vous conservez vos droits à une réactivation de votre chômage pendant 15 ans.
Si vous arrêtez votre activité dans les 6 premiers mois, cette période interviendra dans le calcul de dégressivité de vos allocations. Si vous interrompez votre activité après 6 mois, vous percevrez en principe une allocation égale à celle que nous perceviez auparavant.
Dans tous les cas, le lancement d’une activité complémentaire ne ferme pas vos droits au chômage, ce qui constitue un solide filet de sécurité dans le cas où votre entreprise ne fonctionnait pas comme espéré.
👉 Plus d’information sur la page dédiée sur le site de l’ONEM.
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